Tout employeur est en droit d’évaluer le comportement professionnel de ses salariés. Pour autant, la tenue d’un entretien annuel d’évaluation n’est pas imposée par la loi. Il n’existe donc pas de sanction si vous n’en mettez pas en place. En revanche, l’employeur est tenu d’organiser un entretien professionnel tous les 2 ans sur la formation avec tous les salariés ayant au moins 2 ans d’ancienneté.

Cet entretien professionnel vise à permettre au salarié d’être « acteur de son évolution professionnelle » et d’élaborer son “projet professionnel” à partir de ses “souhaits d’évolution dans l’entreprise”, de ses aptitudes et des besoins de cette dernière. La plupart des accords de branche contiennent des dispositions spécifiques sur l’entretien professionnel. Par ailleurs, dans les entreprises de plus de 50 salariés, l’employeur est également tenu d’organiser un entretien de seconde partie de carrière (pour les salariés ayant plus de 45 ans).

L’entretien d’évaluation comporte des règles et méthodes d’évaluation qui doivent être clairement communiquées en amont de la réunion. C’est le principe de loyauté. Généralement, les ressources humaines fixent un cadre via un formulaire à questions, transmis au manager avant l’entretien. Les questions portent majoritairement sur l’efficacité au poste du salarié et à la bonne réalisation des objectifs tout au long de l’année.

L’entretien présente également l’opportunité au salarié d’exposer les problèmes éventuels du quotidien, dans l’exercice de sa mission, tout en restant dans un cadre professionnel. En effet, aucun élément à caractère personnel ne doit être évoqué lors de cette entrevue.

Il est donc important de préparer au mieux, côté employeur et côté salarié, ce rendez-vous essentiel dans le cadre d’un bon management.