Les Entrep’ : Histoire de coach [3/5]

Entretien avec Séverine Ménard conseillère création à l’agence Soregor de Nantes. Elle nous parle aujourd’hui de l’intérêt professionnel et personnel qu’elle a de suivre le projet de son équipe pour Les Entrep’.

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Entretien avec Séverine Ménard conseillère création à l’agence Soregor de Nantes. Elle nous parle aujourd’hui de l’intérêt professionnel et personnel qu’elle a de suivre le projet de son équipe pour Les Entrep’.

Depuis combien de temps êtes-vous coach pour Les Entrep’ ?

« Je m’étais portée volontaire l’année dernière pour être coach, malheureusement l’équipe que je suivais a abandonné très tôt, environ 1 mois après le lancement. C’est un programme qui demande beaucoup d’investissement personnel pour les étudiants, il faut qu’ils soient motivés et qu’ils croient en leur projet. Malgré tout, j’avais pu assister à la remise des prix et j’avais découvert de très beaux projets, c’est pourquoi je suis à nouveau coach cette année. »

Quel est l’intérêt en tant que professionnel de suivre des étudiants ?

« L’échange avec les étudiants me permet de me confronter à une vision beaucoup plus jeune de futurs chefs d’entreprises. J’appréhende leurs nouvelles méthodes de travail et leurs besoins. En tant que coach, je leur demande de fixer leurs objectifs, à chaque fin de rendez-vous de faire une synthèse ce qui permet de clarifier leurs pensées. L’échange avec le parrain est aussi primordial. Il m’apporte une vision produit et marketing, que je n’ai pas dans mon métier. »

Quel est le projet de votre équipe ?

« L’équipe que j’accompagne a un projet axé sur le bien-être au travail. Le projet a beaucoup évolué notamment par contrainte de temps et de partenariat. Ils souhaiteraient développer un bracelet permettant de contrôler un diffuseur d’huiles essentielles, selon notre humeur et la pièce dans laquelle la personne se trouve. Le but : réduire le stress ou l’inconfort que peut ressentir une personne au travail, grâce aux biens-faits thérapeutiques des huiles essentielles. Il y aura sans doute plusieurs gammes et plusieurs évolutions sur le produit. Le défi de mon équipe est de pouvoir rendre à la fin du programme un prototype viable. »

Se sont-ils formés aux huiles essentielles ?

« Ils ne sont actuellement qu’en IUT et leur projet est déjà très ambitieux ! Ils ont des profils très complémentaires puisque la première étudie la biochimie et travaille sur la partie santé et sécurité ce qui est un avantage car les huiles essentielles sont à manipuler avec précautions. Les deux autres ont un profil ingénieur et travaillent davantage sur la technique et la technologie. »

Le produit développé est en phase avec les problématiques actuelles, êtes-vous sensible à ce sujet personnellement ?

« Pour être tout à fait transparente, j’ai moi-même un diffuseur nomade dans mon bureau qui me permet de me relaxer. Lors de notre première rencontre, ils m’ont expliqué tout son mécanisme, chose à laquelle je n’avais jamais réfléchi ! Je trouve donc un intérêt personnel à suivre ce projet, ce qui me motive encore plus dans mon accompagnement. »

Il s’agit d’un projet très ambitieux, peut-il voir le jour ?

« Je pense que la condition pour que ce projet aboutisse est qu’ils continuent leurs études d’ingénieurs en 3ème cycle et qu’ils poursuivent ce projet via leur cursus. En tout cas, ils sont motivés et pensent à déposer leur projet. De mon côté, il ne me reste plus qu’à les entrainer pour leur soutenance orale ! »