Les Entrep’ : Histoire de coach [2/5]

Simon David est conseiller création et chargé de développement à l’agence Soregor La Roche-sur-yon depuis 2016. Il s’agit de sa deuxième année en tant que coach d’une équipe pour les Entrep’. Suite à la soirée Tools qui a eu lieu au sein de l’agence le 17 janvier dernier, nous avons pu l’interroger sur son « Histoire de coach ».

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Simon David est conseiller création et chargé de développement à l’agence Soregor La Roche-sur-yon depuis 2016. Il s’agit de sa deuxième année en tant que coach d’une équipe pour les Entrep’. Suite à la soirée Tools qui a eu lieu au sein de l’agence le 17 janvier dernier, nous avons pu l’interroger sur son « Histoire de coach ».

Avez-vous ressenti une évolution dans la concrétisation des projets depuis votre première participation ?

« En effet, avec mes collègues coachs nous trouvons que les projets sont plus aboutis et plus réfléchis que les années précédentes. Pendant la soirée Tools nous avons rencontré d’autres équipes. Pour ma part, il s’agissait de deux groupes en formation d’ingénieurs. J’ai trouvé que chacun des projets présentés avait une grande dimension innovante tout en traitant un sujet de société : « l’écologie ». Leur idée est pratiquement commercialisable en l’état. Il y a vraiment une forte implication de la part de ces étudiants qui sont déjà prêt pour le monde de l’entrepreneuriat. Ils nous sollicitent même si l’on souhaite investir personnellement dans leur projet, ils ne perdent pas le nord (rires) ! »

Et concernant l’équipe que vous coachez, quel est leur profil, quel projet développe-t-il ?

« Il s’agit d’étudiants avec des compétences à la fois commerciales mais aussi techniques comme la gestion d’entreprise et de projet. Ces appétences leur ont permis de bien avancer sur la partie prévisionnelle, leur idée est d’ailleurs très bien étudiée. Elle fait écho au loto pour sauver le patrimoine français lancé par Stéphane Bern. Mon équipe souhaite en effet mettre en place une plateforme qui mettrait en relation des châtelains avec de potentiels mécènes qui loueraient le domaine pour un événement. Les fonds récoltés permettraient de rénover les lieux et de passer à l’étape suivante de la plateforme : la mise en relation avec des artisans spécialisés sélectionnés par l’équipe elle-même. Suite à ces travaux, Les châtelains bénéficieraient de crédits d’impôt. Nous avons beaucoup travaillé ensemble sur l’étude de marché ce qui leur permet aujourd’hui de pouvoir présenter des chiffres qui parleront au jury. De plus, il s’agit d’un projet qui tient énormément à cœur à l’équipe. »

Pourquoi ce projet pourrait-il rencontrer son succès selon vous ?

« Le projet nommé « Innovatis » correspond à un sujet d’actualité et apporte une réponse à un besoin que ce soit pour les châtelains mais aussi pour les français qui sont sensibles à la préservation du patrimoine national. »

Que retirez-vous de cette expérience en tant que coach ?

« C’est assez drôle que vous me posiez la question car récemment mes étudiants se demandaient la même chose. Ils ne comprenaient pas pourquoi j’acceptais cette mission bénévolement. Pour moi, il est important en tant que conseiller création de pouvoir transmettre mes connaissances à de futurs professionnels afin qu’ils acquièrent les meilleurs réflexes possibles s’ils se lancent un jour dans l’entrepreneuriat. C’est très intéressant d’échanger avec eux et de déceler des potentiels. Nous avons vraiment une relation de conseiller à créateur et c’est très enrichissant pour tout le monde. »

Quelle est la prochaine étape ?

« Je dois les recevoir d’ici 15 jours afin de finaliser avec eux le projet et les coacher cette fois pour leur prestation orale devant le jury régional qui aura lieu fin mars. »